Ardavan Amir-Aslani, est un avocat “franco-iranien“ inscrit au barreau de Paris, né à Téhéran en 1965, qui avait dû quitter son pays en 1979, pour la France où il trouva refuge après le retour de l’ayatollah Khomeini en Iran, lors de “la révolution islamique “. Dernièrement, il a commis un article où il mettait en contraste le Maroc avec l’Algérie en affirmant que « le bras de fer qui oppose les deux pays semble aujourd’hui tourner à l’avantage de l’Algérie, ce qui créera de nouvelles difficultés pour le Maroc ».
Le “triple A“ comme il se plait à se nommer (il se compare à James Bond), se distingue ou se nourrit par sa défense aussi bien de personnalités telles que Johnny ou des déboires de sa femme Laeticia Hallyday qui d’ailleurs l’aura viré en 2019, que de la République d’Irak ou des Comores… Son expérience a été marquée par l’exil suivi de la bonne fortune et son intérêt s’étend du droit des affaires à la culture persane (sic !), en passant par la tribune régulière d’“Atlantico“ puisque c’est de ce site qu’il s’agit et dont le nom est un mot-valise (The Atlantic et Politico).
Tout dernièrement, cet ancien Colonel (RC) de la Gendarmerie Nationale a partagé ses réflexions comme d’accoutumée, avec ce site d’information français de type « pure player », axé sur le grand public et se revendiquant libéral-conservateur. Il a pour but d’être un “facilitateur d’accès à l’information“, dédié aux nouveaux modes de consommation de l’information sur Internet.
Ce décor planté, on va passer bien gentiment aux petites flèches lancées tout au long de ce papier étayant les dires d’Ardavan Amir-Aslani. Aussi épousant corps et âme la cause de ses généraux à l’Est de l’Eden, il estime : « Plus stable politiquement, l’Algérie a considérablement gagné en importance stratégique ».
Ce dernier mot signifiant, référence dico oblige, “qui se rapporte à la stratégie et qui est d’une importance capitale pour la défense« . Mais de quelle stratégie s’agit-il au fait ? politique, globale, adoptée, militaire, navale, aérienne, atomique, nucléaire, électorale, défensive, offensive… Non ! de tout cela, il n’a point pipé mot à propos, ni en français, ni en anglais, ni même en perse au demeurant.
Mais qu’est-ce qu’il a, de si spécial, le régime des séniles d’Alger pour se distinguer autant à ses yeux ? Et le “visionnaire“ à deux sous de poursuivre, “leur rivalité, date depuis les années 1970. Le dossier de la souveraineté sur le Sahara occidental risque d’être une fois de plus un catalyseur pour une escalade plus sérieuse“. Puis se rebiffant il dira : “Un conflit ouvert entre l’Algérie et le Maroc paraît peu probable en raison des pertes potentielles qu’il représenterait pour leurs intérêts et leur stabilité“.
Ouf ! serions tentés de s’exclamer ! On voyait déjà les séniles en kaki d’Alger et leur blindés bidon se trimballer dans nos rues. “Cependant une intensification des affrontements au Sahara Occidental demeure plausible. Et dans un tel contexte, la perspective d’une solution politique durable n’en sera que plus lointaine et hypothétique“. Le bonhomme aura tout prédit finalement.
Et, histoire de jauger jusqu’où l’accointance avec le régime des caporaux ira en objectivité, on se délectera de ceci : « Ce sujet {le Sahara marocain} empoisonne les relations bilatérales des deux pays de manière globale, et le refus de toute aide algérienne, humanitaire et technique, de la part du Maroc après le terrible séisme du 9 septembre dernier, l’a d’ailleurs illustré avec une acuité particulière ». Ah ! la nouvelle !
Mais en avions-nous eu vraiment besoin de cette aide ? On a vu puisqu’il ne s’agit que d’acuité, que les Forces Armées Royales (FAR) pour ne citer qu’elles, parmi tant d’autres Institutions nationales et de pays amis, ont largement fait l’affaire. Les FAR sont présentes partout sur le territoire national en tout temps et en toutes circonstances.
Et l’on ne saurait se quitter sans celle-ci, qui concerne la “stratégie“ de la diplomatie algérienne : “Cette importance diplomatique devrait être confirmée à partir de 2024, lorsque l’Algérie occupera un siège temporaire au Conseil de sécurité de l’ONU. Nul doute qu’elle profitera de cette position de prestige pour imposer de nouveau le dossier du Sahara Occidental à l’ordre du jour de l’organisation“. Même pas dans tes rêves !
Que voulez-vous que l’on vous dise ! Il ne fallait pas faire ses études à Saint-Cloud, à l’American School of Paris, à l’Université Paris II Panthéon-Assas ainsi qu’à Panthéon-Sorbonne et travailler l’université François-Rabelais de Tours en tant que chargé de cours de droit anglais et nord-américain pour venir à la soixantaine arrivée, débiter autant d’âneries pour ne pas dire autre chose. Il aurait mieux fait rester à Téhéran plutôt que de s’exiler.